Des pages d’histoire

2002 - Crue majeure de la Cèze

Épisode pluvio-orageux diluvien des 8 et 9 septembre 2002. Crue enregistrée de 11.55 mètres à la station hydrométrique de Tharaux. Photographies Sylvain Chapu.

L’épisode pluvio-orageux

« Un épisode pluvio-orageux d’une intensité exceptionnelle a durement touché les départements qui bordent les Cévennes le dimanche 8 septembre et le lundi 9 septembre 2002. Des lames d’eau diluviennes ont été observées sur les départements de l’Hérault, du Gard, du Vaucluse et plus localement sur la façade occidentale des Bouches-du-Rhône. Ce sont ainsi jusqu’à plus de 300 mm qui ont été relevés entre le dimanche matin et le lundi après-midi et ponctuellement plus de 600 mm en moins de 24h, soit l’équivalent de six à huit mois de précipitations selon les secteurs. De tels cumuls de précipitations sont très rares et se situent au niveau R5+ de l’échelle Keraunos des épisodes pluvieux convectifs. La simultanéité des phénomènes de ruissellement et des crues d’une ampleur exceptionnelle ont causé des inondations catastrophiques sur ces secteurs avec le décès de plus d’une vingtaine de personnes ainsi que de sévères dégâts matériels. »
(Source www.keraunos.org/)

« L’évènement s’est déroulé en deux phases. Le 8 septembre 2002, une première vague orageuse s’abat entre 10h30 et 23h30. Une bande pluvieuse s’étend sur près de 2500 km². La Gardonnenque constitue la zone la plus touchée par les fortes pluies avec près de 450 mm. Une deuxième vague orageuse plus intense s’individualise le lendemain, de 00h00 jusqu’à 11h00, sur une surface de près de 3500 km². Au niveau de la Cèze, elle affecte principalement le secteur situé à l’aval de la confluence Cèze Auzon. »
(Source www.gard.gouv.fr)

Dégats alentours

« Dans les gorges, entre Tharaux et Monclus, les vitesses d’écoulement et la hauteur d’eau ont été importantes, ce qui a fortement endommagé la ripisylve, entraîné de nombreuses entailles d’érosion, et les campings ont été en grande partie ravagés. […] C’est à l’amont des gorges, dans la plaine de Rivières-Rochegude et de Tharaux, zone de confluence de la Claysse et de l’Auzon-Alauzène avec la Cèze, que les dégâts sur les berges et dans le lit majeur ont été les plus importants. En effet, deux phénomènes hydrodynamiques ont joué :

  • un transport solide important, en provenance du Mont Bouquet, dû à l’érosion du substratum sableux du massif, et apporté par l’Alauzène et ses affluents ;
  • le pont d’Auzon qui a joué le rôle de barrage pendant un moment, et dont la rupture a généré une onde qui a submergé les plaines de Rivière et de Tharaux.

Les infrastructures routières ont donc également beaucoup souffert (pont de Tharaux, pont de Rochegude, pont de Rivières, remblais routiers ...), et les périphéries de Rochegude et de Rivières ont été inondées. Ainsi, sur la commune de Tharaux, on déplore un effondrement de la berge au niveau du hameau du Pont, ainsi que deux autres effondrements de berge. Des murs de soutènement sont tombés, une canalisation d’eau a été endommagée au niveau du pont de Tharaux, et la station d’épuration a été noyée. »
(Source www.gard.gouv.fr)

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